mercredi 18 avril 2012

La crise d'adolescence à retardement



Prendre des risques avec nos sentiments, avec les gens qui nous entourent. N'avez vous pas pensé, un jour, être passé à côté d'une amitié ou d'une belle histoire d'amour en ayant cherché à jouer la carte de la sécurité ? Nos repères sont souvent mis à l'épreuve. Tel un échiquier rempli de cases noires et blanches, savoir avancer au gré de nos pas, de nos envies. Puis le doute nous habite, rendant floues toutes ces balises. Combien sommes-nous à accepter vouloir prendre des risques ? Pour avancer coûte que coûte, suivant la mélodie de la vie. Combien de fois sommes-nous passés à côté d'une belle rencontre, sous prétexte que l'autre ne rentrait pas dans nos "critères" ?

Avoir l'impression de vivre sa crise d'adolescence avec des années de retard. Quoiqu'il n'y a pas de normalité en la matière. Cloisonnée entre 4 murs pendant cette période normalement propice. 
Ressentir les choses avec démesure, sentir la liberté aux moindres évènements de la vie, vouloir profiter des choses les plus futiles. Se chercher sans cesse, aller dans les extrêmes, sourire à un bel inconnu et chercher à s'ouvrir au monde. Aller vers les autres avec une certaine insouciance ...

Bien loin de cette petite fille renfermée que j'étais il y a encore quelques mois. L'accomplissement d'une remise en question perpétuelle, d'un juste milieu trouvé avec des obligations parentales. S'affirmer, être soi avec les principes et des croyances que me sont propres et bien loin de celles que je revendiquais dans cette enfance lointaine. 
La vie, la vivre, sans se soucier du lendemain. L'avenir est incertain de toute façon. Rien de sert de l'appréhender. Carpe diem ... Prendre des décisions qui font mal à certains, mais qui correspondent à mes besoins actuels. Loin de ce contrôle permanent que je mettais à tout évènement de ma vie antérieure. Lasse de toute cette stabilité recherchée mais tellement précoce. 

L'envie de voir ce sourire sur mon visage durer longtemps encore. Laisser derrière moi la fermeture sur soi et les mauvais souvenirs du passé. Fixer les priorités à chaque rencontre tout en se laissant aller. 21 ans pour se fixer un cadre de vie stable ... trop tôt. Attendre encore pour profiter de la vie ... ce sera trop tard. 

Une sensibilité retrouvée, un coeur ouvert. Une plume qui glisse comme auparavant, noircissant ces pages de ce livre ouvert. Rire aux éclats pour une futilité, se contreficher de tout et trouver son importance quelques secondes plus tard, pleurer pour 3 fois rien..

Mais vivre et respirer cette bouffée d'oxygène que m'offre la vie ...



Sauter à deux pieds dans la flaque d'eau, et aller vers l'avenir au gré de ses envies, comme une enfant ...


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1 commentaire:

  1. chouette article... je suis bien d'accord avec toi.. bon, après a 21ans on peut avoir une vie stable, en ayant des coups de folies...

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