lundi 17 octobre 2011

Des maux d'amour ...

J'aurais compris à quel point les choses peuvent changer en un quart de seconde. Il n'aura suffit que d'un geste, d'un mot, d'un comportement ou d'un manque d'agissement pour que notre monde s'écroule tel un château de cartes. C'était le pied auparavant disait-il. Le pied ... avant mais quel souvenir d'avant, au fond, face à tous ces désaccords ?
Se battre ... Regarder les feuilles virevolter au gré du vent sur le sol, admirer le paysage orangé de la saison automnale et méditer. Je crois que j'aurais préféré que tout aille de la manière la plus naturelle qui soit, que tout découle de source tel un ruisseau qui ruisselle au gré du courant. Ranger ses fiertés d'un côté, se poser les bonnes raisons et aller de l'avant. Prendre du recul mais pour atteindre quel but ?

Répéter les mêmes mots, sans cesse, avec parfois des mots plus hauts que l'autre. Et finalement, ne pas avoir la force d'aller de l'avant et de passer outre. Arriver à un accord pour pouvoir repartir comme si rien ne s'était passé, comme si le temps ne s'était pas arrêté. 
J'aimerais avoir, parfois, la faculté d'être certaine afin d'effacer progressivement des doutes éventuels. J'aimerais, souvent, trouver cet équilibre si incertain entre ma vie d'avant puis celle qui résulte de ma remise en question aujourd'hui. Que dois-je en conclure si en l'espace de quelques semaines j'ai l'impression d'avoir vécu 10 ans ?


" Je croyais qu'à nous deux on était invincibles. Mais maintenant je sais 
que lorsque deux personnes qui s'aiment se font du mal, 
elles ne peuvent pas oublier. Et si elles restent ensemble, 
ce n'est pas parce qu'elles oublient, c'est parce qu'elles pardonnent "


Que ressentent ces adolescents qui se bécotent sur la place de cette ville immense ? Ceux qui ne prêtent guère attention au monde extérieur et qui laissent éclater leur passion au grand jour sans se soucier des regards inconnus ? N'exister que pour l'autre ... apprécier chaque moment avec innocence ... 
J'ai vu s'écrouler sous mes pieds ce terrain d'entente que j'avais trouvé en le regardant pour la première fois. Comment cette étincelle, aussi précieuse soit-elle, que j'avais dans les yeux chaque fois que cette couleur marron de ses yeux se posait sur moi saura t-elle refaire surface ? & à quelle échéance ?

Il est, dans la vie, parfois difficile pour quiconque de savoir pardonner. Rien ne sert d'oublier mais pardonner. C'est ainsi que cette histoire saura reprendre sa force initiale et que si les personnes restent ensemble, ce n'est pas qu'elles auront oublié, mais qu'elles auront su pardonner les fautes potentielles de chacun. Une paire n'est pas nécessairement indissociable, ses composants cohabitent afin de trouver un équilibre, aussi fragile soit-il. Se faire du mal ne résout rien, ceci ne revient qu'à créer des cicatrices d'une importance aléatoire selon chaque ressenti.

Au fond, est-ce bien utile d'entretenir cette bataille où chacun campe sur ses positions ? Était-ce bien utile de gâcher ce petit coin de paradis tout juste construit par des sentiments respectifs ? 
Les feuilles tombent, le ciel se grise, les températures chutent. Moi aussi je commence à avoir froid ... Froid sans cette présence si chaude et si réconfortante, celle dont j'ai longtemps rêvé afin d'être en accord avec moi même. Celle qui m'apporte bonheur, confiance, insouciance...

Au coin d'une rue ...

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2 commentaires:

  1. Je serais tentée de dire que quand trop contraintes entre en jeu il faut savoir abandonner, mais je ne suis pas du tout cette règle et je m'accroche malgré tout.
    Très beau texte

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